107 MUSIQUE (s) ET (s) CINEMA (s)

Enregistré à partir de versets des poètes Manuela de Freitas, Antonio Lobo Antunes, Vasco Graça Moura, Carlos Tê ou encore Miguel Farias, et sur des musiques de Mário Laginha, Joo Paulo Esteves da Silva et Pedro Moreira, l'album de la chanteuse portugaise est une véritable invitation au voyage.

Au fil de morceaux qui sont autant d'alliages précieux et avec une pléiade d'invités, Juan Carmona confronte le flamenco qui lui est si cher à la force du jazz et aux rythmes du monde. Entre ouverture et introspection, il cultive son art et réalise un autoportrait audacieux dont les quatre points cardinaux sont la richesse, la liberté, le plaisir de l'exploration et l'exigence. Le guitariste est bel et bien un alchimiste qui a trouvé sa pierre philosophale : une pure musicalité. Dans Alchemya, plus de trente-cinq musiciens et chanteurs ont ainsi répondu à l'invitation de Juan Carmona pour constituer un nuancier humain et musical aussi subtil et complet que possible.

"Ce disque parle du respect pour la famille, nos origines, notre culture, nos traditions. Une musique de paix, pour toujours et ouverte au monde. Enregistré en live, chaque morceau a été joué en une seule prise grâce à la force, la confiance et la joie de nous retrouver ensemble avec la même amitié et notre intime connaissance artistique. Le résultat est une musique universelle." Sissoko & Sissoko.

Mama Sissoko dit Mama Badema, est né en 1945 à Djoumara, à une centaine de kilomètres de Bamako. Adolescent, il est envoyé à Bamako pour exercer le métier de mécanicien, chez son oncle Djeli Baba Sissoko. Ce dernier est un joueur de ngoni renommé à Bamako, le jeune Mama est naturellement initié à la musique en baignant dans cet environnement. Il commence également à jouer de la guitare, en autodidacte, et développera son style particulier, issu du jeu de ngoni et des spécificités Bambara.

Envisagé comme un retour aux origines de la house et de la techno après le déballage euphorique d'un premier album big-bang, House of melancholy propose pourtant un cocktail synthétique hautement idiosyncrasique : un retour aux origines de leur house et de leur techno. Ainsi ceux qui ne verraient en Acid Washed qu'un duo d'habiles manipulateurs de références et synthétiseurs vintage en auront pour leurs frais. Sans jamais aller jusqu'aux mirages de l'électropop, le duo met encore un peu plus de vraie, grosse pop music, de variet' italienne 70s, de musiques de film de Morricone ou Philip Glass, d'electronica très pure dans sa dance music, le tout avec l'aide de Joakim à la production.

Né au Chili, élevé en Allemagne, il se joue des genres depuis le début de sa carrière. Pionnier de la musique électronique, et pilier de la scène berlinoise depuis le début des années 2000, il produit plusieurs albums pour le légendaire label allemand Kompakt. Il fonde ensuite son propre label, Comeme ("mange-moi", en espagnol), désormais devenu une référence pour les amateurs de techno éclectique, et rampe de lancement pour de nombreux producteurs et DJs artistes latino-américains, mais aussi pour des artistes originaires des quatre coins du monde, de Bucarest à Johannesburg en passant par Helsinki. Toujours aussi surprenant et aventureux, Matias Aguayo aborde des terres inconnues dans cet album solo (son premier depuis 2013). L'aspect le plus frappant de Support alien invasion réside dans sa nature amphibologique : il déborde de grooves hypermodernes et festifs, tout en dégageant une impression d'architecture sonore quasi-abstraite.

Après deux albums, dont Manual for successful rioting sacré par une Victoire de la Musique, et des prestations live mémorables dans les plus grands festivals, les quatre dj reviennent avec cet opus produit par Para One (producteur de TTC, b.o de La naissance des pieuvres).

Ce natif de Melbourne en Australie a vécu six ans dans son van, parcourant le monde et se produisant au coin des rues pour finalement se constituer une communauté underground de fans lui permettant de rivaliser avec les plus grands. Pionnier du "live looping", il construit chacun de ses titres en direct tout en imprimant un groove beat box puissant, ajoutant des nappes vocales chargées d'émotions et des lignes de basse mélodiques et chaudes. Ce troisième album sur son label Convoy Unlimited est un mélange de diverses musiques urbaines, de drum & bass, reggae et dub accompagnant des textes engagés.

La formation marseillaise fait toujours preuve d'un éclectisme spirituel visionnaire dans ses sonorités, puisant son inspiration autant dans les mouvances électroniques urbaines (drum'n'bass, hip-hop) que dans les folklores d'Afrique du nord, d'Israël, de Turquie et des Balkans, le tout sublimé par la voix magique de Sista K.

Dans le Chicago des années folles et de la prohibition, Al Capone, ce fils d'immigrés italiens, règne en maitre du racket et de l'alcool de contrebande. Pour donner vie à ce personnage légendaire, Jean Félix Lalanne propose un spectacle musical ambitieux dans lequel il mélange habilement la grande tradition de l'opéra et celle de la comédie musicale. Avec Roberto Alagna, Bruno Pelletier et Anggun dans les rôles principaux.

Sans rivalité entre le rêve (symbolisé par le bleu) et la réalité (le rouge), cet album tourne autour de l'idée d'une reconnexion (le violet) entre deux mondes à priori opposés. Accompagné de Gail Ann Dorsey (musicienne de David Bowie et de Lenny Kravitz pour ne citer qu'eux), M nous invite à vivre ce rêve en réalité.