107 MUSIQUE (s) ET (s) CINEMA (s)

Christophe Rouset signe pour ce deuxième enregistrement un programme original une invitation au voyage à travers des oeuvres méconnues et des standards de J.S. Bach. Du célèbre Kantor, nous connaissons les Variations Goldberg, le Clavier bien tempéré, les Suites et Partitas pour le clavecin. Mais à côté de ces grands recueils et de ces puissantschefs-d'oeuvre, la postérité nous a légué de nombreuses pièces séparées, recopiées par ses élèves et admirateurs, essais de jeunesse, pages didactiques ou reflets de l'émotion d'un moment, et parfois tout ensemble. Le musicien joue pour l'occasion sur le clavecin Ruckers de Neuchâtel, l'un des plus beaux du monde.

Découverte par le public français en juin 2009 à Paris à l'occasion de deux concerts marquants Salle Playel, la trompettiste britannique connu le succès avec son premier enregistrement des concertos pour trompette de Hummel et de Haydn. Alison Balsom revient cette fois-ci avec un récital de musique contemporaine, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière.

Pour son 10ème album solo chez naïve Sandrine Piau nous invite à un voyage au coeur de l'opéra français, répertoire dans lequel elle excelle. Avec son complice de toujours Jérôme Corréas, elle a conçu un programme qui mêle tubes du répertoire baroque (Rameau, Lully) aux airs de Grétry ou Sacchini, rarement enregistrés.

Cet album réunit les chansons représentatives de la culture insulaire, chacune interprétées en duo par un artiste corse et un artiste du continent (Patrick Bruel, Patrick Fiori, Francis Cabrel, Petru Guelfucci, Christophe Mondolini, Bénébar, Maxime Le Forestier.). Ce projet rend hommage à la langue Corse, et a pour but de créer des rencontres artistiques entre les chanteurs, tel un pont entre deux terres.

Il n'est pas besoin d'un anniversaire, puisque le 40ème anniversaire de sa disparition, survenue le 23 septembre 1970 a eut lieu en 2010, mais l'envie de musiciens parmi les meilleurs de la scène chanson et chanson-rock actuelle qui s'enthousiasment pour les meilleures chansons de Bourvil et viennent rappeler qu'André Raimbourg, son vrai nom, n'était pas seulement un acteur ou l'homme d'un ou deux tubes incontournables, en l'occurrence la célèbre Tactique du gendarme et Crayons mais de plus de 300 chansons qui ont d'ailleurs fait son succès bien avant que ses qualités d'acteur n'en fassent une des personnalités françaises les plus attachantes.

La musique d'Alexandre Astier est enracinée dans la grande tradition symphonique de musique pour le cinéma. Il faut se souvenir que le "Hollywood sound" a été créé en majorité par des compositeurs européens qui ont fui leur continent dans les années 1930 et qui avaient en eux la tradition musicale de la fin du XIXème des salles de concert et d'opéra européennes. Le son qu'ils ont créé alors est toujours d'actualité à Hollywood dans les partitions des blockbusters. Astier s'inscrit dans cette tradition post-romantique, mais conserve une "French touch". Parfois, ses notes s'envolent de manière délicieuse, ses changements de couleurs sonores sont subtils, c'est presque impressionniste...

Comme pour ses précédents albums, c'est entourée d'Areski Belkacem, son compagnon de toujours, qu'elle a composé, réalisé et arrangé ce dix-huitième album.

Un disque hors norme : entre du jazz, un quatuor classique et un orgue baroque, d'une force émotionnelle bouleversante, et la puissance de Bach alliée à celle des grands thèmes de Coltrane. Le résultat sonore est du jamais entendu : le son classique et le mix d'un album pop.

Pour sa première sortie chez Full Time Hobby, la songwriter américaine a réalisé un album surprenant et terriblement original. Ses textes sont la marque d'une rare perspicacité et d'une honnêteté sans crainte. Produit par John Vanderslice (The Mountain Goats et Spoon), Kid Face est un authentique mais accessible joyau où Samantha Crain se permet d'explorer toute la gamme de sa voix poignante et vulnérable.

Comme toujours, le mot d'ordre d'Amélie est : pas comme la dernière fois. Il en ressort cette fois-ci un ensemble très folk par moment où l'on découvre, autour du piano ou de la guitare, des instruments plutôt inhabituels tels le dulcimer, la lyre ou le banjo. Tout un nouvel univers naviguant sur des textes qui parlent d'amour bien sûr, mais aussi de partir ou rester, d'accompagner, de se battre et d'avancer. Un album en mouvement donc, entre courses folles et pauses romantiques où l'on retrouve encore une fois l'étonnant talent de mélodiste d'Amélie et cette poésie qui font tout son charme depuis maintenant dix ans.